mercredi 19 novembre 2014

Vous avez dit "SDF" ? Nous sommes sans logement !

Cette vision unique, ce sigle sdf, cet enfermement, cette image désignant le "sdf" comme forcément malade, fou, avec problème, à risque et je ne sais quoi encore, laisse de côté beaucoup de monde.
Les personnes privées de leur droit à un logement ont d'autres visages, d'autres images, d'autres histoires ...

De plus en plus de gens se retrouvent sans toit, doivent-ils "obligatoirement" être dirigés vers un hébergement ?.
Doivent-ils obligatoirement suivre des règles collectives aliénantes ?.
Doivent-ils rendre compte de tous leurs faits et gestes, subir le regard scrutateur de "professionnels" ?.
Pourquoi les priver du droit de recevoir des amis, la famille ?.
Ces lieux inadaptés permettent-ils de se reconstruire ?

Être privé d'un toit c'est être privé de tous ses droits et pire, de ses simples désirs.
Désir d'être tranquille, de se poser, de se reposer, d'avoir une vie de famille, de passer un temps avec son animal. Désir de ne rien faire aussi, s'accorder un temps de repos.

--> les travailleurs précaires ;
--> les expulsés de leur logement trop cher ;
--> les divorcés
--> les chômeurs ;
--> ceux que leur famille rejette ;
--> …
Ceux là, sont-ils à leur place dans un hébergement classique ?.

Nous ne le pensons pas et eux non plus.

24/100 des personnes sans logement travaillent ! Les emplois qu’ils occupent sont très souvent précaires (contrats courts, temps partiel, intérim, contrats "aidés et tous les trucs d' "insertion") et peu qualifiés.

Près de 4 SDF sur 10 vivent dans des conditions plus précaires, dans des centres qu'ils doivent quitter tous les matins sans être assurés de retrouver une place le soir ou dans des hôtels. Et 10% sont sans-abri. Une proportion qui monte à 14% en région parisienne, en raison du nombre croissant de sans-domicile et de la pression immobilière.

Mais la rue abime vite tous ceux qu'elles accueillent, le logement est rare et trop cher, même en "social" pour tous les chômeurs et emplois précaires. Il faut agir vite. Nous avons des solutions.


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