Monique est la représentante du Collectif SDF Alsace.
Vous pensez : encore un témoignage d'une SDF, on connait le discours.....!!
Monique a passé 8 ans dans la rue et en est sortie.
Elle parle avec lucidité, sans concession des conditions de vie des SDF, l'attitude des politiques, les associations, les partenariats noués depuis plusieurs années.
Elle porte un regard réaliste sur la société.
La fin de son intervention ne pourra que vous interpeller
Marie-Anne LOEB
http://www.associationsvisio.com/n31-france/article-monique-une-voix-de-la-rue.html?id=11769&_ga=1.169658402.222661126.1414485945
vendredi 14 novembre 2014
mardi 11 novembre 2014
HÉBERGEMENT DE LA MORT
Cet hiver, des places supplémentaires seront ouvertes un peu partout,
dont certaines mobilisables en fonction de l’intensité du froid. Le
dispositif d’intervention prévoit trois seuils de froid. De -5 à -10ºC
quelques places d’hébergement seront disponibles, d'autres s'ajouteront
de -10 à -18ºC. QUESTION : Comment survivre à -18° & même avant ? le
"plan hivernal" peut être baptisé autrement, il existe toujours &
la gestion aux températures est toujours en place
Des solutions existent ...
Des solutions existent ...
samedi 8 novembre 2014
et si on concrétisait un habitat qui ne soit pas du bla bla
Extrait de l'article de RUE89 (http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2013/11/08/societe/abris-parasites-oeufs-dores-cabanes-tricycles-changer-de-regard-sur-les-sdf/ )
Chiffre officiel : 400. Mais ce serait plutôt 1 500 personnes qui vivraient dans la rue, les squats, les camps ou les hôtels à Strasbourg. Le Collectif SDF Alsace, un groupe informel d’anciens de la rue, se bat pour que la société change de regard sur ces citoyens victimes d’accidents de la vie. Avec l’école d’architecture (Ensas), il travaille à la création de petits logements intermédiaires, un pas vers la sortie de la grande précarité.
Apporter un minimum de confort et de sécurité aux personnes sans domicile fixe, aider à leur réintégration douce vers un cadre de vie plus traditionnel, avec un logement et, si possible, une activité. Voilà pour quoi se bat le Collectif SDF Alsace (voir sa page Facebook), dont le noyau dur est formé d’une dizaine d’anciens de la rue, pour certains issus du mouvement des Enfants de Don Quichotte.
Chaînon manquant entre le 115 et l’HLM
Alors que le Collectif montait un projet de cabanes pour SDF qui pour le moment n’a pas abouti, l’école d’architecture de Strasbourg, l’Ensas, a embarqué Monique Maitte, pilier du Collectif, dans une collaboration inédite avec les étudiants de quatrième année du professeur Markus Hastenteufel. Objectif : proposer aux pouvoirs publics une douzaine d’idées d’abris temporaires ou permanents, chaînons manquants entre les places d’hébergement d’urgence - accessibles par le 115 - et le logement social.
Cette année la 2e table ronde explore toutes les possibilités que le projet Lauréat En'Train peut offrir ... Après un emballement fort de la part des pouvoirs publics, le silence ! rien.
Mais nous ne lâchons pas.
Si l'habitat est essentiel, il ne suffit pas à se poser tranquillement, à bâtir sa place, ...
Nous ferons appel à toutes les bonnes volontés, aux curieux, aux artistes, aux bricoleurs, sociologes, écrivains, ... pour élaborer d'autres méthodes ...
un numéro 06 33 29 06 42
Chiffre officiel : 400. Mais ce serait plutôt 1 500 personnes qui vivraient dans la rue, les squats, les camps ou les hôtels à Strasbourg. Le Collectif SDF Alsace, un groupe informel d’anciens de la rue, se bat pour que la société change de regard sur ces citoyens victimes d’accidents de la vie. Avec l’école d’architecture (Ensas), il travaille à la création de petits logements intermédiaires, un pas vers la sortie de la grande précarité.
Apporter un minimum de confort et de sécurité aux personnes sans domicile fixe, aider à leur réintégration douce vers un cadre de vie plus traditionnel, avec un logement et, si possible, une activité. Voilà pour quoi se bat le Collectif SDF Alsace (voir sa page Facebook), dont le noyau dur est formé d’une dizaine d’anciens de la rue, pour certains issus du mouvement des Enfants de Don Quichotte.
Chaînon manquant entre le 115 et l’HLM
Alors que le Collectif montait un projet de cabanes pour SDF qui pour le moment n’a pas abouti, l’école d’architecture de Strasbourg, l’Ensas, a embarqué Monique Maitte, pilier du Collectif, dans une collaboration inédite avec les étudiants de quatrième année du professeur Markus Hastenteufel. Objectif : proposer aux pouvoirs publics une douzaine d’idées d’abris temporaires ou permanents, chaînons manquants entre les places d’hébergement d’urgence - accessibles par le 115 - et le logement social.
Cette année la 2e table ronde explore toutes les possibilités que le projet Lauréat En'Train peut offrir ... Après un emballement fort de la part des pouvoirs publics, le silence ! rien.
Mais nous ne lâchons pas.
Si l'habitat est essentiel, il ne suffit pas à se poser tranquillement, à bâtir sa place, ...
Nous ferons appel à toutes les bonnes volontés, aux curieux, aux artistes, aux bricoleurs, sociologes, écrivains, ... pour élaborer d'autres méthodes ...
un numéro 06 33 29 06 42
lundi 3 novembre 2014
Invitation à la 2e table ronde ENSAS / SDF Alsace sur l'HABITAT (S)DF
![]() |
(c)ensas/SDF |
- à 14:00 - 18:00
- École d'Architectu
re de Strasbourg
Adresse : 6-8 boulevard du Président Wilson, 67068 Strasbourg
sdf . table ronde 2.0
Voici la 2éme rencontre autour de l'habitat des sans-abri organisée à l'école d'architecture le 18 novembre de 14 à 18 heures.
Ce qui est vraiment innovant ?
C'est la grande implication de personnes
sans logement ! Le partenariat avec l'école d'architecture et le
Collectif Sdf Alsace qui fonctionne bien depuis trois ans...
L'habitat c'est une chose, mais il y a tout le reste.
Nous pouvons le
partager, le penser, l'agir ensemble ... Venez. Inscrivez-vous sur
l'évènement créé à cet effet sur FB ( https://www.facebook.com/events/333335500185819/ ) ou par mail pour confirmer ; histoire
d'avoir une salle convenable à l'école d'architecture qui accueille
notre table ronde.
Nous vous invitons à la présentation du projet lauréat retenu l'an
dernier, à on évolution et ses déclinaisons par les élèves de 4e année.
En espérant votre participation active, des échanges...
En espérant votre participation active, des échanges...
Contacts : Monique Maitte 06 33 29 06 42
maitte.monike@gmail.com
"parce que l'habitat c'est bien ... mais il y a tout le reste ... et toutes les volontés, idées, rêves, ... sont les bienvenus. Nous pouvons le partager, le penser, l'agir ensemble ... "
"parce que l'habitat c'est bien ... mais il y a tout le reste ... et toutes les volontés, idées, rêves, ... sont les bienvenus. Nous pouvons le partager, le penser, l'agir ensemble ... "
Un acharnement sur des SDF … étrange
Tout a commencé, il y a quelques mois, par deux phrases du Collectif SDF Alsace sur son groupe FaceBook que nous avons fermé depuis car ça devenait trop violent : "des gens de Sélestat viennent sous les ponts, nous filent à manger et parlent de tous ces étrangers qui sont plus aidés que nous (les sdf français). On parlait aussi d'une soupe vers la gare ou là on nous dit que si on veut on peut dormir dans un endroit... un lieu de prières" ...
L'objectif était de dénoncer des soupes "sauvages" aux intentions troubles. L'enquête a été enterrée. Nous avons prévenus la pqr, les services de la ville ; rien.
Arrive sur nous, plusieurs personnes "des gens influents" comme on dit, dont un élu municipal (élu de tous?), que nous ne connaissions pas.
Un déchainement de haine, d'attaques, de critiques... On a fini par comprendre, ce n'était pas évident, qu'ils venaient "défendre" une nana qui distribue de la soupe aux SDF... Notre étonnement était immense, car nous allions à cette soupe et qu'à aucun moment on ne parlait d'elle.
On le dit, on le répète, on se justifie comme des cons ... On n'a compris que plus tard que ces gens voulaient nous détester, que leur volonté étaient de casser le Collectif SDF. On l'a invité à notre première table ronde sur l'habitat, elle a choisit de ne pas venir.
Nourrir des SDF d'une main et en détruire d'autres de l'autre, on ne comprenait pas.
Arrive sur nous, plusieurs personnes "des gens influents" comme on dit, dont un élu municipal (élu de tous?), que nous ne connaissions pas.
Un déchainement de haine, d'attaques, de critiques... On a fini par comprendre, ce n'était pas évident, qu'ils venaient "défendre" une nana qui distribue de la soupe aux SDF... Notre étonnement était immense, car nous allions à cette soupe et qu'à aucun moment on ne parlait d'elle.
On le dit, on le répète, on se justifie comme des cons ... On n'a compris que plus tard que ces gens voulaient nous détester, que leur volonté étaient de casser le Collectif SDF. On l'a invité à notre première table ronde sur l'habitat, elle a choisit de ne pas venir.
Nourrir des SDF d'une main et en détruire d'autres de l'autre, on ne comprenait pas.
Depuis les soupes sauvages ont disparues. Une autre est apparue avec les mêmes personnes derrière et une superbe organisation.
Mais nous continuons à nous interroger :
Ne peut-on pas poser de questions alors qu'elles concernent nos vies ?
Est-il interdit de parler en notre nom, sans filtre, sans intermédiaire ?
Qui sont ces gens qui, dès lors que des SDF s'expriment nous tombent dessus avec des jugements, des sentences assassinent ?
Si je comprends bien, pour eux, le "bon sdf" est celui qui est bien gentil dans son coin et satisfait ?
Le bon SDF est celui qui tend la main, prend les dons de ces gens si bien et la ferme, sauf à dire qu'ils sont bien gentils de nous aider ?
Ce n'est pas nous.
Le plus étrange est qu'à y regarder de près nous avons depuis des années, mis en action leurs discours.
Nous sommes dignes ;
nous sommes bricoleurs, très travailleurs (des biffins) ;
nous sommes partageurs ;
nous pratiquons la solidarité et la fraternité avec tous nos frères et soeurs de la galère ;
nous savons nous exprimer correctement (sans gueuler ou éructer) ;
nous sommes propres (ha ha) ;
nous sommes assez autonomes ;
nous avons des idées, des projets ;
Est-il interdit de parler en notre nom, sans filtre, sans intermédiaire ?
Qui sont ces gens qui, dès lors que des SDF s'expriment nous tombent dessus avec des jugements, des sentences assassinent ?
Si je comprends bien, pour eux, le "bon sdf" est celui qui est bien gentil dans son coin et satisfait ?
Le bon SDF est celui qui tend la main, prend les dons de ces gens si bien et la ferme, sauf à dire qu'ils sont bien gentils de nous aider ?
Ce n'est pas nous.
Le plus étrange est qu'à y regarder de près nous avons depuis des années, mis en action leurs discours.
Nous sommes dignes ;
nous sommes bricoleurs, très travailleurs (des biffins) ;
nous sommes partageurs ;
nous pratiquons la solidarité et la fraternité avec tous nos frères et soeurs de la galère ;
nous savons nous exprimer correctement (sans gueuler ou éructer) ;
nous sommes propres (ha ha) ;
nous sommes assez autonomes ;
nous avons des idées, des projets ;
... ;
Bref, nous sommes des citoyens dont le seul tort est d'être pauvre ; des sans logement !.
Des gens influents s'acharnent pourtant sur nous, sur des SDF, ils mettent leur influence a faire foirer tout ce que nous entreprenons, alors que ça concerne le plus grand nombre. Finalement, c'est à l'image de la société.
Eux sont les "bons" et peuvent tout se permettre, les pires insultes, les pires calomnies que d'autres viendront "liker" sur FaceBook.
Et, quoi que nous fassions, nous ne sommes que des bons à rien et nous devons rester dans cette condition, car si tous les pauvres sortaient de leur misère, que deviendraient-ils eux ?
Et comme il n'y a personne pour les arrêter …
Et comme il n'y a personne pour les arrêter …
dimanche 2 novembre 2014
Morts de la rue, la bêtise nous poursuit
Commémoration hier à Strasbourg des Morts de la rue
En arrivant à l'église hier, j'ai compris immédiatement, que dès que l'on fait quelque chose, dès qu'on lance une nouvelle action en direction de la population la plus fragile, il y a des détracteurs qui pointent leur "conviction", leur "savoir critiquer". Mais jamais de solution.
N'aurions pas le droit, le souhait, le coeur pour dire adieux à nos camarades Morts de la rue ?. Nos pleurs n'auraient pas de valeur ?. De quel droit nous dépouiller de toute humanité, de tout sentiment ?.
N'y a t-il jamais moyen d'en discuter si pour certains le désir profond de faire son deuil ne leur semble pas, "pour nous" évident ?.
Ils vont liker, plein de compassion la perte d'un inconnu, du frère de, d'un acteur, ou je ne sais quoi ... Mais notre cérémonie leur semble déplacée, scandaleuse, inutile, ...
Il y a sans cesse des empêcheurs de tourner en rond, des professionnels de la contestation, des "je sais tout", des "je vous assure" qui ne sont que des empêcheurs de tourner en rond, des empêcheurs de travailler dans le même sens, d'unir nos accords et nos désaccords.
Nos camarades n'étaient pas des "gens influents", de ceux qui ont leur attention, leur compassion, leur soutien, ...
Nos camarades n'étaient pas des "gens influents", de ceux qui ont leur attention, leur compassion, leur soutien, ...
Mais tous ceux qui étaient là hier avec nous étaient sincères. Ce moment a été fraternel, nous sommes reconnaissants ...
Un moment qui nous a donné l'occasion de remercier de rendre hommage aux travailleurs sociaux, à Abribus, à Médecins du monde, à d'autres ...
Un moment qui nous a donné l'occasion de remercier de rendre hommage aux travailleurs sociaux, à Abribus, à Médecins du monde, à d'autres ...
---- Bel article DNA ---
Retour sur la cérémonie en mémoire des morts de la rue : « Il nous a
paru évident de faire en sorte que cet hommage puisse être rendu le même
jour, et dans les mêmes conditions que celui que nous rendons
traditionnellement aux personnalités qui ont marqué notre ville de leur
empreinte, a déclaré Eric Schultz.
Nous affirmons qu’il ne saurait y avoir pour la Ville de Strasbourg des
Strasbourgeois invisibles et que nous avons toutes et tous une
responsabilité essentielle dans la
reconnaissance de la réalité de la rue et de ce qu’elle inflige aux
corps et aux esprits des plus fragiles de nos concitoyens ». (...) Pour Monique Maitte,
très émue, s’occuper des décès, c’est aussi s’occuper des vivants : «
En disant au revoir aux camarades de la rue, c’est bien aux survivants
que nous pensons, dit-elle. Nous sommes des habitants de la ville à part
entière, nous sommes des citoyens »". http://www.dna.fr/edition-de…/…/vivre-et-mourir-dans-la-rue… Fraternité et humanité, tout simplement...
samedi 1 novembre 2014
Commémoration officielle des Morts de la Rue Strasbourg
Retour sur la cérémonie en mémoire des morts de la rue : « Il nous a paru évident de faire en sorte que cet hommage puisse être rendu le même jour, et dans les mêmes conditions que celui que nous rendons traditionnellement aux personnalités qui ont marqué notre ville de leur empreinte, a déclaré Eric Schultz. Nous affirmons qu’il ne saurait y avoir pour la Ville de Strasbourg des Strasbourgeois invisibles et que nous avons toutes et tous une responsabilité essentielle dans la reconnaissance de la réalité de la rue et de ce qu’elle inflige aux corps et aux esprits des plus fragiles de nos concitoyens ». (...) Pour Monique Maitte, très émue, s’occuper des décès, c’est aussi s’occuper des vivants : « En disant au revoir aux camarades de la rue, c’est bien aux survivants que nous pensons, dit-elle. Nous sommes des habitants de la ville à part entière, nous sommes des citoyens »".http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2014/11/02/vivre-et-mourir-dans-la-rue#jimage=5CAAF256-0E65-4A03-BE71-4DD219F7B5D5 Fraternité et humanité, tout simplement...
Eric Schultz http://www.ericschultz.fr/strasbourg-1er-novembre-2014.../
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