jeudi 1 janvier 2015

une place au carré des indigents

Aux associations qui pensent que nous les rejetons et n'avons de cesse de protester, nous leur retournons la question.
Ne nous ont-elles pas abandonnées ? 
En gérant la pénurie, en se battant sur les appels d'offre, en acceptant des paliers de températures, en nous triant, en pointant du doigt nos fragilités, ...
Ne nous ont-elles pas abandonnées en se gargarisant de leurs "réussites" sans jamais évoquer ceux qui restent à la rue ? Ou alors, en les désignant sous de sombres atours : alcoolique, toxicomane, fou ?.
La FAP représentée par Christophe Robert dit "on est en échec collectif" ; allez-vous hurler au loup ? Allez-vous dire que Christophe Robert est un fou, un illuminé ? Non bien sûr.
Oui, vous nous rejetez lorsque ce constat vient de nous.
Et le sentiment qui reste est que pour un grand nombre, il semblerait qu'un sans-abri chiant, selon vos critères, devient supportable lorsqu'on lui trouve une place au carré des indigents. 

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