samedi 20 septembre 2014

Une chambre enfin

La mixité sociale est un concept certainement trop bourgeois pour l’envisager dans le contexte des hébergements, des résidences "sociales", de l'hôtel, ….
Pourtant, qui peut croire que vivre entouré de gens qui ne vont pas bien du tout n’aura aucun impact sur le quotidien et le moral des gens qui sont placés dans ces endroits.
Être entourés uniquement de personnes qui connaissent la galère et la partagent. Dîtes moi qui irait mieux quand tous ses voisins ne vont pas fort ?.
Une solution digne c'est de répondre à la demande qui est souvent la même. Un "vrai" chez-soi, un endroit où cuisiner et recevoir.
Mais il n'y a jamais, pas souvent, alors il y a l’hôtel, les hébergements, les résidences "sociales",… Peut-on vraiment s’en réjouir ?

Un sans domicile fixe tabassé à mort

Un sans domicile fixe tabassé par deux autres hommes, durant la nuit de jeudi à vendredi. «Ils auraient pu le tuer» disent les témoins,  mais ils se sont interposés. Des passants ont cessés de passer et ont mit fin au calvaire. On ne sait pas si ces deux hommes savent qu'un sans domicile est simplement un homme. On ne sait pas ce que la justice va décider. On ne sait pas ce que lui va penser, comment il va survivre, une fois que l'hôpital le remettra à la rue, sans suivi, sans rien.

vendredi 19 septembre 2014

le social est un business

on a souvent évoqué le charity business, on peut parler de business social ... des entreprises qui se lancent dans des projets immobiliers avec comme caution des associations "professionnelles" ... on y est ... gestion des coûts, gestion des flux, ...
Inauguration à Strasbourg, d'un projet partenarial, rue de Rothau (QuartierGare) avec du logement social, une résidence hôtelière à vocation sociale et un hôpital de jour psychiatrique.
Il s'agit d'un partenariat entre le bailleur social I3F, les Résidences Sociales de France (RSF) et Epsan Brumath. La résidence sociale est gérée par la société Montempo... 
Rien ne vous choque ?  

la survie est une guerre !

Tendre la main ce n'est pas si facile, se disputer un coin de bitume avec les autres, se lever très tôt pour défendre son point de manche, se coller un sourire sur la gueule, faire gaffe à sa tenue pour ne pas trop "ressembler" à un sdf, bon à rien, paumé, avoir l'air de vouloir, donner une image énergique … Ou tomber carrément du côté de ceux qui font, qui créent, qui agissent en proposant un objet (bracelet, scoubidou, cendrier, …), en chantant, en faisant de la musique, …
La survie c'est une rage grandissante, une colère sourde, qui se nourrit de toutes les maltraitantes visibles et sournoises. Nous recevons toute la violence du monde dans la figure, tous les jours. Misère humaine, douleur, destins tordus, brisés, violence, …

La survie c'est garder un espoir de mieux être, d'envie, de vouloir mais en changeant, non pas nos méthodes mais notre pensée, notre regard sur la politique, sur les militants, sur les citoyens… C'est réfléchir à deux niveaux.

lundi 21 avril 2014

Nous savons survivre et vous ?

Quoi de neuf ? 
L'austérité arrive en France et frappera, bêtement, les plus démunis, puis les RSA, les chômeurs, les travailleurs pauvres, les retraités, les jeunes, ... 
Nous sommes de ceux qui alarment, alertent depuis des années, en vain. A chaque fois qu'une "décision" est prise à tous les niveaux, c'est nous qu'elle touche le plus fort. Rien de mathématique là-dedans.
Souvenez-vous : le livret A, les franchises médicales, les aides au logement retoquées et tant d'autres.. des lois, des décrets, des rapports qui s'ajoutent, s'annulent, s'accumulent et rien au bout.
Les associations unies et réunies dans ces occasions n'ont jamais manqué de protester. Mais pour ceux qui les pratiquent, pour ceux que le et les systèmes obligent à passer par elles, qu'on t-elles proposées qui ait un impact immédiat sur la misère qu'elles dénoncent ?. Oui, il y a parfois, quelques projets qui émergent, pas trop mal même, des miettes. Mais dans l'ensemble leurs alertent portent sur ce qui a pourri ce monde ; l'argent.
Certaines disparaîtront, les "petites" peut-être et avec elles, le risque de perdre l'humain, le "familial", l'imagination.
Déjà les gros requins se profilent, Emmaüs Défi par exemple et son leader qui ne cache pas ses ambitions "ministérielles". On le connait, il y en a eut tant comme lui, martin hirsch, augustin legrand, ... Tous porteurs d'un espoir qui n'a servi qu'eux. Tous on fait frémir les foules et obtenu l'admiration des envieurs. Tous ont obtenu le soutien et l'écoute de nos politiques trop heureux de se décharger de sujets qui les ennuies au plus haut point. Pour quels résultats ?. Ils surfent sur la misère et nourrissent ses déviances : travail au rabais, contrats minables et sous payés, ...
Toutes ces associations intouchables, interlocuteurs privilégiés, se sont depuis longtemps institutionnalisées. Et avec elles, on retrouve toutes les dérives inacceptables qui font la une et le buzz.
De plus en plus de gens à la rue et ils ont beau s'acharner à nous décrire comme fous, bons à rien, parasites, rien n'y fait, on est là. Iront-ils vers une solution ultime ?. Jusqu'où iront-ils ?. 
En Hongrie, être sans logement est un délit passible de fortes amendes et de prison. Ici, les arrêtés anti-mendicité s'étendent tout doucement. Les étrangers sont les premiers visés par ces douces répressions qui ouvrent la voie à toutes les exactions.
Nous sommes les témoins privilégiés de toutes les magouilles, de tous les dysfonctionnements. Les témoins et les victimes.

La catastrophe se rapproche. Nous savons survivre et vous ?.

vendredi 28 mars 2014

Strasbourg : Les campements Roms sont-ils sur la sellette ?

A Strasbourg les campements sont assez petits, une douzaine de familles environ... Il a été décidé de les "gérer", c'est à dire d'inscrire les enfants à l'école, d'empêcher que de nouvelles familles s'installent sur ces emplacements là, de discuter avec les riverains, d'y apporter un minimum de "confort" pour tous (bennes, eau, électricité), de veiller à une possible intégration, … et de faire "glisser" les campements "sauvages" sur des lieux gérés par des associations.
Beaucoup de difficultés, certaines inattendues car émanant d'associations plus que vindicatives à récupérer ce segment de marché.
Une commission a été mise en place. Peu de monde, peu de moyen, mais de la volonté et simplement chez son responsable "le souhait que ça marche".

Est-ce que ça marche ?.
On sait depuis longtemps qu'environ 65% des français ne veulent pas des Roms, ce qui explique la popularité de Manuel Valls et les expulsions quotidiennes pratiquées dans d'autres municipalités malgré des textes de loi dont on se fiche quand sa arrange.
Ces expulsions envoient sur les routes des familles entières. On ne gère plus rien : la scolarisation, l'intégration possible, ni la santé… Elles n'ont sur le français qu'un impact d'encouragement à haïr plus et plus librement et à entraîner dans la survie à tous prix des gens qui voulaient se poser et envisager un avenir pour leurs gosses.

Tu ne peux rien penser si tu ne l'as pas lu ou entendu dans ton clan ou dans ta PQR ?
Peux-tu essayer de ressentir ?
Es-tu anesthésié ?

Les candidats qui laissent supposer qu'ils vont "agir", que vont-ils apporter comme solution concrète ?… Nous verrons bien, si ... !.

Nous attendons avec impatience les réactions de Latcho Rom (Emmaüs, Arpomt, Secours Populaire, Médecins du Monde, Justice et Liberté, …) et de la feuille de chou qui n'ont eut de cesse de taper sur la municipalité PS/EELV avec des articles assez douteux.

À lundi.